Chroniques
LA PLUME DU FAUCON
Vous trouverez ici plusieurs articles traitant principalement des tendances sociales reliées à la vie de couple. M. Leblanc est chroniqueur pour divers journaux et magazines et son style d’écriture a beaucoup fait parler de lui. Sujets chauds, saupoudrés d’humour, il aura bonne plume pour chacun des lecteurs.
L’heure de la retraite a sonné, qu’elle vous soit imposée ou que vous choisissiez de mettre fin à votre activité professionnelle. Comme il l’est souvent rappelé, on espère que vous avez depuis bien longtemps préparé psychologiquement cette reconversion, et surtout pensé aux changements de revenus qu’implique votre nouveau statut.
Bien sûr, il y a des pensions publiques fixes du Québec et du Canada que vous pouvez recevoir dès l’âge de 65 ans, et parfois dès 60 ans. C’est une certaine sécurité, mais qui n’équivaut pas à vos revenus lorsque vous travaillez. Certaines entreprises offrent la possibilité de cotiser à des caisses complémentaires de retraite en proposant des plans adaptés à votre situation et à vos souhaits pour la retraite, ou encore vous pouvez cotiser à des fonds de retraite généralement proposés par les banques, mais régis par l’État. Il est difficile parfois de s’y retrouver et il est bon de consulter un spécialiste en la matière pour mettre au clair votre situation et planifier ainsi une retraite sans risquer de mauvaises surprises en bout de ligne. Les rentes des régimes publics sont versées à tout citoyen canadien et aux résidents québécois qui ont travaillé dans la province. Les montants peuvent être fixes ou variés en fonction des années de travail.

Régime de rentes du Québec
La rente varie en fonction du nombre d’années de travail et de l’âge auquel vous la demandez. Elle peut être demandée à partir du mois qui suit le 60e
anniversaire, mais elle sera moindre que si vous attendez l’âge normal de la retraite, qui est de 65 ans. La rente est calculée en fonction des revenus de travail inscrits à votre nom. Le Québec offre aussi une rente de conjoint survivant.

Régime de pension du Canada
La pension du Canada, comme les rentes du Québec, est calculée en fonction des cotisations versées, c’est-à-dire du nombre d’années de travail. Vous pouvez en bénéficier à partir de 60 ans à condition d’en faire la demande, mais le montant mensuel diminue si la demande est faite avant l’âge de 65 ans.

Programme de la sécurité de vieillesse
Ce programme comprend aussi : un supplément de revenu garanti, l’allocation et l’allocation au survivant.
La pension de la sécurité de la vieillesse est une prestation mensuelle versée à la plupart des aînés de 65 ans et plus (il faut être citoyen canadien ou résident permanent au moment de la demande, et avoir vécu au moins 10 ans au Canada depuis le 18e anniversaire)
- Le supplément de revenu garanti (SRG) s’ajoute à la pension de la Sécurité de la vieillesse pour les personnes à faibles revenus, qui peut être octroyé sur présentation des déclarations de revenus
- L’allocation n’est octroyée que si l’époux ou conjoint de fait reçoit déjà ou va recevoir le Supplément de revenu garanti.
- L’allocation au survivant est offerte à l’époux ou au conjoint de fait veuf, âgé d’entre 60 et 64 ans et dont les revenus sont faibles.
Le régime provincial et le régime fédéral assurent un revenu mi-nimal à tout citoyen canadien aîné. Cependant, de nombreuses entreprises et institutions proposent à leurs employé-e-s des fonds de pension, qui forment des régimes complémentaires de retraite. Actuellement, trois régimes sont proposés : le Régime de retraite simplifié (RRS), le régime de retraite à cotisation détermi-née, et le régime de retraite à prestations déterminées.
- Le RRS est le plus souvent adopté par les petites et moyennes entreprises. Il consiste en une cotisation de l’employeur seul ou de l’employeur et des travailleurs afin que ceux-ci obtiennent un revenu complémentaire à la retraite. Géré par une institution financière, il concilie les avantages d’un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) et du régime de retraite à cotisation déterminée.
- Le régime de retraite à cotisation déterminée fixe le montant des cotisations et le montant de la retraite est calculée en fonction des cotisations du participant, de l’employeur, des sommes transférées et des intérêts crédités.
- Le régime de retraite à prestations déterminées, au contraire, prévoit le montant de la rente mensuelle dont sera bénéficiaire le participant, et les cotisations sont calculées en fonction du montant choisi.
Il faut rappeler que les montants versés dans ces fonds de pension ne peuvent être retirés qu’au moment de l’âge de la retraite, sauf dans des certaines circonstances. Même si les régimes complémentaires assurent un revenu supplémentaire aux retraité-e-s, il est largement conseillé aussi de se constituer un plan de retraite individuel géré par une institution financière. Le plus connu est le régime enregistré d’épargne-retraite (REER), dont les cotisations sont laissées au choix du participant, jusqu’à un certain niveau qui est déterminé par l’avis de cotisation fiscale.

Il est important de rappeler que :
À la fin de l’année du 71e anniversaire, vous devez convertir le REER en revenu de retraite (FERR). Dans le cas contraire, la somme totale du REER sera imposable. Toute somme retirée d’un REER est imposable selon le revenu lors du retrait. Ainsi le taux de taxation au moment du retrait sera moins élevé au moment de la retraite que si vous travaillez encore.

Comment convertir un REER en fonds de retraite?
- Vous pouvez souscrire une rente viagère
- Vous pouvez transférer les sommes dans un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR).
- Vous pouvez aussi retirer graduellement les sommes de votre REER.
Qu’est-ce qu’un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR)?
Le FERR est un prolongement du REER. Vous devez retirer une somme minimale annuelle calculée en fonction de votre âge, de celui du conjoint et du solde de votre FERR. Vous pouvez en plus retirer à tout moment des sommes en plus du retrait minimal requis. Prévoir les rentes que vous toucherez au moment de la retraite demande parfois d’être aidé. De nombreux organismes offrent ce type de service, ou encore les institutions financières proposent des conseils pour maximiser les revenus au moment de la retraite. Il est donc important de se renseigner pour envisager les années à venir en toute quiétude.
Par Conseil Québécois LGBT
Sur: www.fugues.com
Bien sûr, il y a des pensions publiques fixes du Québec et du Canada que vous pouvez recevoir dès l’âge de 65 ans, et parfois dès 60 ans. C’est une certaine sécurité, mais qui n’équivaut pas à vos revenus lorsque vous travaillez. Certaines entreprises offrent la possibilité de cotiser à des caisses complémentaires de retraite en proposant des plans adaptés à votre situation et à vos souhaits pour la retraite, ou encore vous pouvez cotiser à des fonds de retraite généralement proposés par les banques, mais régis par l’État. Il est difficile parfois de s’y retrouver et il est bon de consulter un spécialiste en la matière pour mettre au clair votre situation et planifier ainsi une retraite sans risquer de mauvaises surprises en bout de ligne. Les rentes des régimes publics sont versées à tout citoyen canadien et aux résidents québécois qui ont travaillé dans la province. Les montants peuvent être fixes ou variés en fonction des années de travail.

Régime de rentes du Québec
La rente varie en fonction du nombre d’années de travail et de l’âge auquel vous la demandez. Elle peut être demandée à partir du mois qui suit le 60e
anniversaire, mais elle sera moindre que si vous attendez l’âge normal de la retraite, qui est de 65 ans. La rente est calculée en fonction des revenus de travail inscrits à votre nom. Le Québec offre aussi une rente de conjoint survivant.

Régime de pension du Canada
La pension du Canada, comme les rentes du Québec, est calculée en fonction des cotisations versées, c’est-à-dire du nombre d’années de travail. Vous pouvez en bénéficier à partir de 60 ans à condition d’en faire la demande, mais le montant mensuel diminue si la demande est faite avant l’âge de 65 ans.

Programme de la sécurité de vieillesse
Ce programme comprend aussi : un supplément de revenu garanti, l’allocation et l’allocation au survivant.
La pension de la sécurité de la vieillesse est une prestation mensuelle versée à la plupart des aînés de 65 ans et plus (il faut être citoyen canadien ou résident permanent au moment de la demande, et avoir vécu au moins 10 ans au Canada depuis le 18e anniversaire)
- Le supplément de revenu garanti (SRG) s’ajoute à la pension de la Sécurité de la vieillesse pour les personnes à faibles revenus, qui peut être octroyé sur présentation des déclarations de revenus
- L’allocation n’est octroyée que si l’époux ou conjoint de fait reçoit déjà ou va recevoir le Supplément de revenu garanti.
- L’allocation au survivant est offerte à l’époux ou au conjoint de fait veuf, âgé d’entre 60 et 64 ans et dont les revenus sont faibles.
Le régime provincial et le régime fédéral assurent un revenu mi-nimal à tout citoyen canadien aîné. Cependant, de nombreuses entreprises et institutions proposent à leurs employé-e-s des fonds de pension, qui forment des régimes complémentaires de retraite. Actuellement, trois régimes sont proposés : le Régime de retraite simplifié (RRS), le régime de retraite à cotisation détermi-née, et le régime de retraite à prestations déterminées.
- Le RRS est le plus souvent adopté par les petites et moyennes entreprises. Il consiste en une cotisation de l’employeur seul ou de l’employeur et des travailleurs afin que ceux-ci obtiennent un revenu complémentaire à la retraite. Géré par une institution financière, il concilie les avantages d’un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) et du régime de retraite à cotisation déterminée.
- Le régime de retraite à cotisation déterminée fixe le montant des cotisations et le montant de la retraite est calculée en fonction des cotisations du participant, de l’employeur, des sommes transférées et des intérêts crédités.
- Le régime de retraite à prestations déterminées, au contraire, prévoit le montant de la rente mensuelle dont sera bénéficiaire le participant, et les cotisations sont calculées en fonction du montant choisi.
Il faut rappeler que les montants versés dans ces fonds de pension ne peuvent être retirés qu’au moment de l’âge de la retraite, sauf dans des certaines circonstances. Même si les régimes complémentaires assurent un revenu supplémentaire aux retraité-e-s, il est largement conseillé aussi de se constituer un plan de retraite individuel géré par une institution financière. Le plus connu est le régime enregistré d’épargne-retraite (REER), dont les cotisations sont laissées au choix du participant, jusqu’à un certain niveau qui est déterminé par l’avis de cotisation fiscale.

Il est important de rappeler que :
À la fin de l’année du 71e anniversaire, vous devez convertir le REER en revenu de retraite (FERR). Dans le cas contraire, la somme totale du REER sera imposable. Toute somme retirée d’un REER est imposable selon le revenu lors du retrait. Ainsi le taux de taxation au moment du retrait sera moins élevé au moment de la retraite que si vous travaillez encore.

Comment convertir un REER en fonds de retraite?
- Vous pouvez souscrire une rente viagère
- Vous pouvez transférer les sommes dans un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR).
- Vous pouvez aussi retirer graduellement les sommes de votre REER.
Qu’est-ce qu’un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR)?
Le FERR est un prolongement du REER. Vous devez retirer une somme minimale annuelle calculée en fonction de votre âge, de celui du conjoint et du solde de votre FERR. Vous pouvez en plus retirer à tout moment des sommes en plus du retrait minimal requis. Prévoir les rentes que vous toucherez au moment de la retraite demande parfois d’être aidé. De nombreux organismes offrent ce type de service, ou encore les institutions financières proposent des conseils pour maximiser les revenus au moment de la retraite. Il est donc important de se renseigner pour envisager les années à venir en toute quiétude.
Par Conseil Québécois LGBT
Sur: www.fugues.com