Chroniques
LA PLUME DU FAUCON
Vous trouverez ici plusieurs articles traitant principalement des tendances sociales reliées à la vie de couple. M. Leblanc est chroniqueur pour divers journaux et magazines et son style d’écriture a beaucoup fait parler de lui. Sujets chauds, saupoudrés d’humour, il aura bonne plume pour chacun des lecteurs.
CHRONIQUE
Dépendance ou Solitude ? ... cela dépend ! par Jean-Pierre Leblanc (publiée le 1 février 2006)
Par : Jean-Pierre Leblanc B.A.A.- formation intervention psycho-social.
Dépendance ou Solitude,
Cela dépend !
Contrairement à l’expression populaire « Vaut mieux être seul que mal accompagné », certaines théories affirment que nous sommes des êtres relationnels, donc par conséquent « dépendants » et qu’il serait absolument inhumain de vivre « seul ».
Je crois qu’il ne faut pas confondre solitude avec isolement ou exclusion. L’isolement est la résultante d’une émotion « subite » et généralement douloureuse et l’exclusion est une conséquence voisine du rejet mais bien loin de la solitude. Si vous choisissez la solitude, tout va bien, mais si la solitude vous choisit, c’est généralement moins agréable. La solitude peut s’avérer savoureuse si elle est voulue et souhaitée, mais désastreuse lorsqu’elle est imposée, comme par exemple le rejet, le décès et/ou le départ d’un(e) conjoint(e).
Saviez-vous à quel point la solitude frappe les personnes âgées ? Plus de 40% des aînés vivent seuls avec un revenu moyen de $11,000 par année, 60% sont des femmes. Les 65 ans et plus représentent 13% de la population, soit près de 1 millions de Québécois. L’espérance de vie pour un homme est de 75,5 ans, tandis que celle de la femme est de 81,7 ans. Ces chiffres démontrent que pendant au moins 10 ans, la plupart des personnes âgées vivent sous le seuil de la pauvreté. Leur plus grande pauvreté n’est pas l’argent mais le « manque d’amour ». Alors si vous en avez la chance, profitez du temps des fêtes pour allez les voir et offrez leur le plus beau cadeau, votre sourire. Ils deviendront instantanément millionnaires !
Connaissez-vous Robin Norwood, l’auteur du livre « Ces femmes qui aiment trop ». Selon M. Norwood, la dépendance affective serait une maladie au même niveau que la dépendance à la drogue ou l’alcool. Selon moi, je crois d’avantage qu’il n’y a pas de dépendance dans le département de l’amour et surtout aucune linéarité avec une quelconque maladie.
Imaginez-vous perdu dans le désert, vous marchez, il fait si chaud, il se peut que vous ayez soif. Vous marchez des heures et soudain, il vous vient à l’esprit que vous pourriez mourir. L’eau devient votre seule préoccupation, mais cela ne fait pas de vous une personne dépendante à l’eau. L’amour c’est la même chose, il est prouvé que si vous êtes privé d’amour à la naissance, vous pouvez en mourir. L’amour c’est vital, nous en avons besoin tous les jours et le plus souvent possible. L’expression « dépendant affectif » est donc apparue vers l’année 1986 et dès lors est apparu l’ère égocentrique, basé sur le « JE ». Le paradoxe est que l’amour ne se goûte pas au « JE » mais uniquement dans le partage et le don de soi. Alors cessez de croire à cette légende urbaine et aimez généreusement, incluant vous-même bien sur. Vous verrez à quel point l’ascenseur revient au centuple. Tentez l’expérience demain matin au bureau, faites un simple compliment à un collègue travail et vous recevrez instantanément une douche de bonheur.
Il existe trois type de personnes, les types « hyper-social », ceux qui ont absolument besoin de gens autour d’eux pour vivre. Il y a ensuite les types « social », ceux qui peuvent vivre à la fois seul et être entourés de gens et en terminant les types « hypo-social », ceux-là sont très solitaires et ils fonctionnent beaucoup mieux sans voir du monde. Il faut être prudent avec la notion de fusion, d’ou l’expression « On ne fait qu’un ». Si nous calculons bien, « 1 » est le résultat de deux demies non ? Et entre nous, devenir une demie ne m’apparaît guère un projet stimulant. Ma théorie est plus de l’ordre de 1 + 1 = 3, car il y a VOUS, L’AUTRE et le résultat des deux qui donne une « valeur ajoutée » à votre couple. Si la personne en face de vous ne participe pas à votre développement, il faut absolument remédier à la situation en communiquant votre état. Être en couple, c’est comparable au monde des affaires, premièrement il faut en tirer profit, il faut cibler nos objectifs, être passionné dans ce qu’on fait, respecter les ententes ainsi que notre associé(e), défnir les rôles clairs et valider nos perspectives d’avenir. Le mois prochain je parlerai de l’incompatibilité des langues entre hommes et femmes ainsi que des contrats relationnels dans le couple qui peuvent faciliter la communication et diminuer le ressentiment. N’oubliez jamais que les attentes viennent avec les déceptions, c’est un bloc indissociable.
Si vous êtes célibataire et disposé à une relation stable, le concept de Faucon Trouve inc. vous permet d’y accéder. Confidentiel, sécuritaire et rapide. Des professionnels se déplacent partout au Québec et vous garantissent la présentation d’une personne compatible dans la même semaine que celle de votre inscription. Pour informations : consultez leur site Web à www.faucontrouve.com ou téléphonez au (514) 398-9339
Copyright © 2004 - 2010 Faucon Trouve Tous droits réservés.
Dépendance ou Solitude,
Cela dépend !
Contrairement à l’expression populaire « Vaut mieux être seul que mal accompagné », certaines théories affirment que nous sommes des êtres relationnels, donc par conséquent « dépendants » et qu’il serait absolument inhumain de vivre « seul ».
Je crois qu’il ne faut pas confondre solitude avec isolement ou exclusion. L’isolement est la résultante d’une émotion « subite » et généralement douloureuse et l’exclusion est une conséquence voisine du rejet mais bien loin de la solitude. Si vous choisissez la solitude, tout va bien, mais si la solitude vous choisit, c’est généralement moins agréable. La solitude peut s’avérer savoureuse si elle est voulue et souhaitée, mais désastreuse lorsqu’elle est imposée, comme par exemple le rejet, le décès et/ou le départ d’un(e) conjoint(e).
Saviez-vous à quel point la solitude frappe les personnes âgées ? Plus de 40% des aînés vivent seuls avec un revenu moyen de $11,000 par année, 60% sont des femmes. Les 65 ans et plus représentent 13% de la population, soit près de 1 millions de Québécois. L’espérance de vie pour un homme est de 75,5 ans, tandis que celle de la femme est de 81,7 ans. Ces chiffres démontrent que pendant au moins 10 ans, la plupart des personnes âgées vivent sous le seuil de la pauvreté. Leur plus grande pauvreté n’est pas l’argent mais le « manque d’amour ». Alors si vous en avez la chance, profitez du temps des fêtes pour allez les voir et offrez leur le plus beau cadeau, votre sourire. Ils deviendront instantanément millionnaires !
Connaissez-vous Robin Norwood, l’auteur du livre « Ces femmes qui aiment trop ». Selon M. Norwood, la dépendance affective serait une maladie au même niveau que la dépendance à la drogue ou l’alcool. Selon moi, je crois d’avantage qu’il n’y a pas de dépendance dans le département de l’amour et surtout aucune linéarité avec une quelconque maladie.
Imaginez-vous perdu dans le désert, vous marchez, il fait si chaud, il se peut que vous ayez soif. Vous marchez des heures et soudain, il vous vient à l’esprit que vous pourriez mourir. L’eau devient votre seule préoccupation, mais cela ne fait pas de vous une personne dépendante à l’eau. L’amour c’est la même chose, il est prouvé que si vous êtes privé d’amour à la naissance, vous pouvez en mourir. L’amour c’est vital, nous en avons besoin tous les jours et le plus souvent possible. L’expression « dépendant affectif » est donc apparue vers l’année 1986 et dès lors est apparu l’ère égocentrique, basé sur le « JE ». Le paradoxe est que l’amour ne se goûte pas au « JE » mais uniquement dans le partage et le don de soi. Alors cessez de croire à cette légende urbaine et aimez généreusement, incluant vous-même bien sur. Vous verrez à quel point l’ascenseur revient au centuple. Tentez l’expérience demain matin au bureau, faites un simple compliment à un collègue travail et vous recevrez instantanément une douche de bonheur.
Il existe trois type de personnes, les types « hyper-social », ceux qui ont absolument besoin de gens autour d’eux pour vivre. Il y a ensuite les types « social », ceux qui peuvent vivre à la fois seul et être entourés de gens et en terminant les types « hypo-social », ceux-là sont très solitaires et ils fonctionnent beaucoup mieux sans voir du monde. Il faut être prudent avec la notion de fusion, d’ou l’expression « On ne fait qu’un ». Si nous calculons bien, « 1 » est le résultat de deux demies non ? Et entre nous, devenir une demie ne m’apparaît guère un projet stimulant. Ma théorie est plus de l’ordre de 1 + 1 = 3, car il y a VOUS, L’AUTRE et le résultat des deux qui donne une « valeur ajoutée » à votre couple. Si la personne en face de vous ne participe pas à votre développement, il faut absolument remédier à la situation en communiquant votre état. Être en couple, c’est comparable au monde des affaires, premièrement il faut en tirer profit, il faut cibler nos objectifs, être passionné dans ce qu’on fait, respecter les ententes ainsi que notre associé(e), défnir les rôles clairs et valider nos perspectives d’avenir. Le mois prochain je parlerai de l’incompatibilité des langues entre hommes et femmes ainsi que des contrats relationnels dans le couple qui peuvent faciliter la communication et diminuer le ressentiment. N’oubliez jamais que les attentes viennent avec les déceptions, c’est un bloc indissociable.
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